
Les saisissant au vol, il se prend au jeu subtil des intermittences et des esquisses, des inadvertances et des naïvetés. Il se rend attentif aux rimes sonores et visuelles teintées de tonalités aux nuances diaphanes. Les modulations se déclinent en variantes discrètes, distillant un mélange de sensualité et de mélancolie qui confine au sublime : ici et alors s'ouvrent les fenêtres de la pleine conscience.
Saisis par les frôlements fugaces de l'inspir, nous savourons de soyeux instants d'éternité. Notre main, portée par des vagues venues d'un autre monde, se fait nageuse reconnaissante et vient expirer sur la p(l)age vierge et brûlante. Argonautes de l'idéal, nous abordons les terres inconnues de nos commencements...