jeudi 29 juillet 2010

CONSCIENCE


Assis au bord du monde
l'homme y questionne son appartenance
ses désirs ses illusions
ses fantasmes comme ses possibles errances
Le reconnaît-il comme sien ce monde
quand son regard le croise ?...
Un regard qui crée les choses l'espace le temps
au coeur de ce lieu privilégié
où naît l'altérité
Dans ces égards partagés
ouvrant des voies à tous les vents
Souffle d'or ou souffle de mort
le piège s'ouvre des vertiges de l'avoir
au risque de la fraîcheur de l'être
En vain résonne l'appel clair de la tenue
de la retenue
Rien n'est écrit de ce qui dégénère
ou régénère
Tous les possibles sont en main
comme autant de cartes du destin
Seule compte la flamme frêle de la conscience
et le regard croisé dans ce miroir
où repose ce qui la reconnaît

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire